Deep Dive – De quoi s'agit-il exactement ?
Il est désormais prouvé que notre microbiome intestinal influence non seulement notre digestion, mais aussi une multitude de systèmes de notre corps, et surtout, qu'il est en communication constante avec notre cerveau. Les micro-organismes présents dans nos intestins influencent les processus cérébraux. Des liens intéressants ont été identifiés entre certains troubles psychologiques et neurologiques et les troubles intestinaux. Les personnes atteintes Syndrome du côlon irritable Par exemple, les personnes atteintes de la maladie de Parkinson sont plus susceptibles d'être dépressives, sujettes à la constipation, et les personnes atteintes de troubles du spectre autistique souffrent souvent de troubles digestifs. Nous avons déjà largement exploré l'axe intestin-cerveau. Les psychobiotiques sont des probiotiques qui ont un effet positif sur le psychisme lorsqu'ils sont administrés en quantité adéquate. Le terme n'a été inventé qu'en 2012 ; ce domaine de recherche est donc encore très jeune, mais il connaît une croissance rapide et est considéré comme très prometteur – et à juste titre, selon nous ! C'est pourquoi nous souhaitons vous donner un bref aperçu de certaines des découvertes scientifiques réalisées à ce jour et du potentiel des probiotiques et des prébiotiques dans ce contexte !
Et comment fonctionnent-ils ?
Les voies de communication entre nos systèmes corporels sont extrêmement complexes. On suppose donc que les psychobiotiques agissent de multiples façons. D'une part, ils permettent la synthèse de certains neurotransmetteurs qui influencent notre comportement, notamment la sérotonine, l'hormone du bonheur. D'autre part, ils peuvent réguler notre réponse au stress en prévenant la libération excessive de cortisol, l'hormone du stress. Les psychobiotiques peuvent également réduire les processus inflammatoires et augmenter simultanément le glutathion, une protéine connue pour ses puissantes propriétés antioxydantes, et donc, entre autres, prévenir l'inflammation. Une perméabilité accrue de la muqueuse intestinale est souvent associée à une augmentation de l'activité inflammatoire. Cette perméabilité peut augmenter, par exemple, en cas de stress aigu. Ce phénomène est donc également soupçonné d'expliquer les niveaux élevés d'inflammation observés chez les personnes souffrant de dépression ou de troubles anxieux.
Quelles souches bactériennes ont un potentiel psychobiotique ?
Il est intéressant de noter que le potentiel le plus important est attribué aux bactéries des genres Lactobacillus et Bifidobacteria, en particulier aux espèces B. breve et B. longum, dont diverses souches spécifiques sont également présentes dans les Dailybacs, ainsi qu'aux espèces L. rhamnosus et L. plantarum. Des souches de cette espèce sont également présentes dans les Dailybacs. Les bifidobactéries semblent capables de prévenir les réactions inflammatoires et d'augmenter les taux de tryptophane dans l'organisme. Cela les rend particulièrement intéressantes pour la recherche en psychobiotiques, car les symptômes dépressifs sont associés, entre autres, à une carence en tryptophane, un précurseur du neurotransmetteur sérotonine. C'est probablement la raison pour laquelle le tryptophane peut avoir un effet calmant et améliorer l'humeur.
Comme toutes les bactéries bénéfiques pour l'homme, ces petites aides bénéficient d'un apport complémentaire en prébiotiques. Ces derniers peuvent réduire la perméabilité de la muqueuse intestinale et ainsi prévenir une éventuelle inflammation, observée notamment chez les patients souffrant de dépression ou d'anxiété.Les prébiotiques particulièrement intéressants dans un contexte psychobiotique sont les fructo-oligosaccharides (FOS) – un polysaccharide classé comme fibre alimentaire, présent par exemple dans la chicorée – et les galacto-oligosaccharides (GOS), présents notamment dans le lait maternel. (Par ailleurs, nous utilisons également l'extrait de racine de chicorée dans Dailybacs comme prébiotique efficace.) Il a été observé, chez l'animal comme chez l'humain, que les prébiotiques du groupe Bimuno-GOS (B-GOS) peuvent influencer positivement les processus émotionnels et cognitifs. Les B-GOS, quant à eux, favorisent principalement les bifidobactéries bénéfiques.
Toutes ces découvertes incitent les chercheurs à penser que les synbiotiques, en tant que combinaison de prébiotiques et de probiotiques, pourraient être particulièrement intéressants dans le contexte des psychobiotiques. Par exemple, il a été observé que les synbiotiques réduisent significativement le facteur de nécrose tumorale (TNF-α), qui, lorsqu'il est exprimé en quantités élevées, peut déclencher une inflammation. Cet effet persiste plusieurs mois après le traitement. Cette découverte pourrait donc aider non seulement les patients atteints de maladies inflammatoires chroniques de l'intestin, mais aussi ceux souffrant de troubles mentaux. Nous attendons avec impatience de nouvelles études et découvertes dans ce domaine !
Les psychobiotiques comme antidépresseurs ?
Des expériences sur des rats, traités pour certains par antidépresseurs et pour d'autres par probiotiques, ont déjà permis d'obtenir des résultats comparables. Cependant, les données disponibles étant actuellement très rares, les psychobiotiques ne constituent pas encore une alternative thérapeutique pour l'homme. De nombreuses questions restent sans réponse quant aux souches bactériennes spécifiques et à leur dosage potentiellement efficaces, ainsi qu'à leur mode d'action précis. Il reste à déterminer si les psychobiotiques pourraient être prescrits à la place des antidépresseurs conventionnels à l'avenir. Un avantage majeur par rapport aux antidépresseurs classiques est que, contrairement à ces médicaments, les probiotiques et les prébiotiques n'ont pratiquement aucun effet secondaire. Les résultats obtenus jusqu'à présent sont fascinants et les scientifiques sont (prudemment) optimistes ! La prise de médicaments ou de compléments alimentaires peut, après consultation d'un médecin ou d'un thérapeute, constituer un complément utile à la psychothérapie, mais ne peut la remplacer !
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Il a déjà été prouvé que le microbiome peut influencer non seulement nos intestins, mais aussi tout notre corps, y compris notre cerveau. Nous utilisons également cette approche dans nos produits, tels que Dailybacs®, ou notre Bonne humeur Ajouter sur.
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